Pas toujours facile de se sentir spontanément joyeux au 25 ème jour de confinement . . .Pour Frederic Lenoir, la joie de vivre est la manifestation de notre puissance vitale.
Autant dire que sans elle nous ne pourrions plus vivre.
Profitons donc de chaque occasion pour la nourrir, comme Charles Trenet le fait dans sa chanson :
Y a d’la joie et du soleil dans les ruelles,
Y a d’la joie, la tour Eiffel part en balade,
Y a d’la joie, le percepteur fini la quête . . . . . . . Mais soudain voilà je m’éveille dans mon lit
Donc j’avais rêvé, oui, car le ciel est gris
Mais je crois pourtant que ce rêve a du bon Car il m’a permis de faire une chanson. . . .
Au quotidien la joie est plus accessible que le bonheur, même si elle est l’une de ses composantes.
Elle est faite de plaisir, de gaieté, et permet d’affronter les aléas de la vie, tout en restant lucide.
On peut parfois la trouver bruyante, comme les cris et les rires des enfants qui jouent, insouciants; en envahissant notre espace de « télétravail. . . »
Mais elle est indispensable et il est de notre devoir de l’inviter dans nos vies; même quand les circonstances ne sont pas favorables et qu’on y peut rien changer, comme actuellement.
Bien sûr, la tentation est forte de se plaindre des circonstances et de ressasser.
Rien de mieux pour être plus malheureux encore en créant des effets collatéraux pas vraiment désirables.
Heureusement nous savons aujourd’hui qu’il est possible de changer cela, que nous ne sommes pas obligés de subir.
Sonya Lyubomirsky (directrice du laboratoire de psychologie positive de l’université de Californie) décrit notre capacité au bonheur en 3 dimensions :
50% serait lié à l’inné de notre héritage génétique,
10% à la situation et les circonstances de notre vie pouvoir 40 % serait lié à l’activité intentionnelle,ce sur quoi nous avons le pouvoir d’agir
Ainsi contrairement à ce que nous pouvons penser, nous possédons un précieux pouvoir ; celui de décider de l’état d’esprit dans lequel nous voulons être et ce, quelle que soit notre physiologie.
Dans sa chanson Trenet, nous montre un bout du chemin à suivre pour réussir : • Accepter les choses telles qu’elles se présentent (« le ciel gris » dans la chanson de Trenet) • Garder son esprit ouvert (profiter de la situation pour « écrire une chanson »)
Parfois simplement changer d’angle de vue (ce matin en interview Bruno Le Maire, ministre de l’économie nous disait : ce ne sont pas les problèmes sociaux que je vois, c’est la solidarité !)
C’est certain, nous n’avons pas tous la même disposition naturelle à la joie, mais nous avons tous le pouvoir de décider de la nourrir pour nous sentir plus que jamais VIVANTS ! Cette chronique est la dernière que je vous écris, en tout cas en solo.
Depuis le 17 mars, durant 21 jours dans Connect, j’ai saisi l’actualité ou une émotion pour partager un point de vue ou vous encourager à ne rien lâcher. . .
Ce matin, c’est le thème de la joie, oh combien cher à Frederic Lenoir, qui s’est imposé.
Aujourd’hui je souhaite vous passer le relai et je vous invite à votre tour, à partager des ondes positives.
En effet, au-delà du travail, écrire ces quelques lignes quotidiennes m’ont apporté beaucoup de plaisir et de joie. Mais il me manque ; il nous manque : « VOUS » ! Qu’avez-vous à nous dire pour échanger et continuer de faire vivre ce drôle de Carnet de Bord ? N’hésitez plus ! Osez vous lancer et envoyez moi vos propres récits, vos aventures quotidiennes et, ensemble faisons de cette période une oeuvre unique.